Agriculture et alimentation

La MEL est une métropole agricole de premier plan. Avec près de 800 exploitations et 2 000 emplois équivalents temps plein, l’agriculture occupe 43 % du foncier métropolitain.

Les questions liées à l’agriculture et l’alimentation sont donc au cœur des préoccupations des habitants et des acteurs agricoles. 

Pour y répondre, la MEL renforce son engagement pour une agriculture plus résiliente et durable en adoptant sa nouvelle Stratégie Agricole et Alimentaire Métropolitaine et investit 1,2 million d’euros par an dès 2025 pour accélérer la transformation du système agricole et alimentaire du territoire. 

Au travers de cette stratégie, la MEL prend 3 engagements :

  • Aider le monde agricole à préserver son activité et à opérer les transformations nécessaires à un système de production plus durable
  • Accompagner les communes dans la gestion quotidienne des « liens villes – campagnes » et dans leurs projets agricoles et alimentaires, notamment dans le cadre de la restauration collective
  • Préserver les fonctions nourricières du territoire au service de tous ses habitants, notamment les plus fragiles 

Une stratégie pour une métropole proactive, accélératrice des transformations du territoire, au service des agriculteurs et des métropolitains

Dès 2024, pour répondre à la demande de soutien local exprimée par les acteurs agricoles, la MEL a adopté un dispositif d’aides économiques soutenant la création et le développement des exploitations. Avec la Stratégie Agricole et Alimentaire, la MEL poursuit son action et élargit son intervention en intégrant des enjeux sociaux et environnementaux pour une transformation plus globale et structurante du secteur. 

Les modalités d’intervention s’articules autour de 5 axes : 

Axe 1 : Soutenir les agriculteurs et les acteurs économiques de la filière agricole et alimentaire

Axe 2 : Se mobiliser en faveur d’une alimentation saine et durable pour tous

Axe 3 : Protéger les espaces ruraux et les terres agricoles

Axe 4 : Innover et accompagner les transitions pour une agriculture durable

Axe 5 : Relier les villes et les campagnes

Focus sur 3 actions prioritaires pour 2025 et 2026

  1. Création d’une légumerie métropolitaine 

  • Des débouchés locaux plus importants et sécurisés pour les producteurs de fruits et légumes du territoire
  • Un approvisionnement local simplifié pour les acteurs de la restauration collective
  • Une alimentation plus locale, plus saine pour les habitants, notamment dans les cantines scolaires
  1. Des dispositifs solidaires pour l’accès de tous à une alimentation locale et saine

  • Des prix accessibles pour des produits locaux et sains, notamment pour les habitants les plus fragiles
  • Des débouchés supplémentaires pour les producteurs du territoire
  • Des partenariats gagnant – gagnant pour plus de solidarité sur le territoire 
  1. Accompagnement des exploitants pour une activité agricole durable et pérenne

  • Des investissements facilités
  • Des pratiques agricoles optimisées, rentables et durables
  • Des ressources, des paysages et une identité agricole préservés pour nos territoires
  • Des pratiques exemplaires expliquées et valorisées auprès des habitants

10 ans d’actions métropolitaines pour l’agriculture et l’alimentation 

Depuis 10 ans, avec l’adoption de la première Stratégie Agricole et Alimentaire Métropolitaine, la MEL s’est engagée pour son territoire avec :

  • La préservation du foncier agricole.
  • L’incitation aux pratiques durables (près de 100 ha de foncier MEL sous BRE, 40km de haies plantées avec les planteurs volontaires depuis 2016).
  • La création de la Zone maraichère de Wavrin (35 ha, 100 % bio).
  • Le lancement du fonds d’aide « aléas climatiques » (15 agriculteurs ont sollicité l’aide de la MEL à hauteur de 158 000 €).
  • Le soutien à la diversification agricole via le fonds FEADER (400 000 € depuis 2018. Ex : création d’une unité de commercialisation de chips de légumes artisanales).
  • Le développement de circuits courts (23 communes engagées dans « Ici je mange local » 3 éditions du carnet des producteurs, 70 producteurs signalés)
  • Le soutien aux communes via des fonds de concours avec 7 projets communaux financés.
  • L’inscription d’un volet « alimentation » dans le Contrat Local des Solidarités (Dispositif PANIERS en lien avec les AMAP Coordination des acteurs de la lutte contre la précarité alimentaire).
  • Le déploiement de l’AMI « innover pour la transition alimentaire » (création communauté de porteurs de projets autour de la Food Tech : 65 porteurs de projets, plus de 50 emplois créés).
  • Le soutien aux acteurs du projet alimentaire territorial via la mesure 13 du plan de relance qui a permis à 17 projets de bénéficier d’un soutien à l’investissement. Total des financements : 1,5M€.