L'autoroute de la chaleur

 


Le projet annoncé en 2017 a consisté à créer 40 kilomètres de canalisations (20 km aller et 20 km retour) dans le but de faire circuler de l’eau chaude provenant de la combustion des déchets ménagers métropolitains, exercée par le Centre de Valorisation Energétique des déchets à Halluin (CVE). Il a été mis en service entre 2020 et 2021.

Ce projet d’ampleur permet de récupérer la chaleur issue de la combustion des déchets pour alimenter les réseaux de chaleur de Lille et Roubaix. Les réseaux de Mons-en-Baroeul et Villeneuve d’Ascq en bénéficient indirectement, en période estivale, via leur interconnexion avec le réseau de Lille.

L’autoroute de la chaleur permet de récupérer jusqu’à 250 GWh par an (soit l’équivalent du chauffage de 26 000 logements) de chaleur issue de l’incinération des déchets, qui aurait autrement été perdue. C’est autant de gaz non consommé.

Le projet permet ainsi de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, en évitant l’émission d’environ 50 000 tonnes de CO2 par an, mais aussi de baisser la facture d’énergie des usagers en leur fournissant une chaleur bon marché ne dépendant pas du coût des énergies fossiles.

La mise en service de l’autoroute de la chaleur a de plus permis d’arrêter la centrale à charbon du site du Mont de Terre à Lille en janvier 2021, avec des bénéfices pour le climat et pour la qualité de l’air des riverains.

 

Deux techniciens effectuant des travaux sur l'autoroute de la chaleur