Aménagement du territoire

Véritable vivier de projets urbains et économiques, la MEL oeuvre au quotidien pour imaginer une métropole agréable et accueillante, où il fait bon vivre et travailler.

La ville a une grande capacité de se transformer en permanence, en utilisant et en réutilisant les parcelles et les constructions existantes. Démolissant, transformant, reconstruisant… des milliers d’acteurs privés et publics s’y attèlent : citoyens, entreprises et institutions. Chacun sur son terrain, dans ses limites. Mais cette capacité « naturelle » ou « diffuse » de transformation ne suffit pas.

C’est pourquoi les autorités publiques, la MEL et les villes, engagent des opérations d’aménagement souvent plus vastes. Bien qu’elles prennent nécessairement de nombreuses années à se réaliser, les opérations d’aménagement sont des accélérateurs de transformation de la ville, pour qu’elle réponde mieux aux attentes et besoins de chacun.


Une métropole en constante évolution

La croissance de la population, le développement des activités économiques et l’évolution des modes de vie créent le besoin permanent de transformer la ville : construire des logements, les réaménager ou les réhabiliter, réaliser de nouveaux équipements publics (écoles, piscines, salles de sport, etc.), accueillir des commerces et des bâtiments d’activité (ateliers, bureaux, usines, entrepôts…), créer des parcs et des promenades, réaménager des rues et des places…  Pour toutes ces raisons, la MEL et les communes transforment les quartiers, ou en réalisent de nouveaux sur d’anciens sites industriels ou ferroviaires ou, plus rarement, sur des terres agricoles.


Les opérations d'aménagement 

Une opération d’aménagement est une intervention (publique ou privée) sur un secteur d’une certaine ampleur pour le transformer et y créer de nouvelles possibilités de construire. À travers un grand nombre de procédures, encadrées par la loi, la Métropole s’attache d’abord à étudier et concerter ce qu’il est le plus opportun de faire. 
La phase opérationnelle peut ensuite s’engager avec la maîtrise foncière, la déconstruction et souvent la dépollution du site.

Le foncier ainsi préparé permet à la MEL de tracer de nouvelles rues et de nouvelles places, de créer des réseaux pour les eaux pluviales, les eaux usées, l’eau potable, l’énergie, les télécoms… et enfin, de lotir. C’est-à-dire de définir les nouvelles parcelles sur lesquelles les constructeurs privés et publics réaliseront leurs programmes. Ils peuvent être très variés. Des bâtiments de logements ou de bureaux, des zones artisanales ou des espaces verts, des équipements de loisirs ou scolaires… Toute cette programmation a été conçue en amont de la construction. 

Voilà pour les opérations les plus simples, car peuvent s’y ajouter des éléments très divers : la préservation et la valorisation d’un patrimoine architectural ou d’arbres remarquables, ou d’une faune et une flore présentes sur le site, la mise en œuvre d’un réseau de fossés, de noues ou d’étangs pour accueillir les eaux pluviales, l’aménagement d’une voie verte ou d’un corridor biologique, la création d’un parking mutualisé, le raccordement à un réseau de chauffage urbain alimenté en énergies renouvelables, l’intégration d’une nouvelle ligne de bus, ou l’accompagnement des propriétaires privés pour la réhabilitation de leurs maisons, etc. 

Et puis, l’opération d’aménagement peut avoir comme objet principal ou unique la création d’un espace de nature ou la valorisation d’un espace agricole, ou la requalification d’un quartier existant, pour accompagner un processus de promotion sociale dans le cadre de la Politique de la ville.