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D'avril à jusqu’à l’été, la Métropole Européenne de Lille teste un nouveau dispositif visant à améliorer la qualité de l'air dans la station de métro « Gare Lille Flandres ». Cette initiative vise à rendre l'environnement du métro plus sain pour les voyageurs.
La MEL teste une nouvelle technologie de dépollution de l'air.
Pourquoi une nouvelle expérimentation
La MEL avait déjà testé d'autres dispositifs pour améliorer la qualité de l'air du métro en 2022. Ces tests utilisaient des systèmes basés sur des solutions aqueuses.
Cette fois, la technologie choisie est différente. Le système Para-PM, basé sur le principe de l’électricité statique permet de capter les particules.
Cette expérimentation se distingue des précédentes études réalisées dans le métro par une approche dynamique : les appareils seront activés et désactivés par séquences de quelques heures afin de mesurer leur efficacité en temps réel. Une méthode qui permettra d’évaluer précisément l’impact du dispositif sur la qualité de l’air dans la station.
Cette nouvelle expérimentation doit également permettre de mieux appréhender les résultats de la précédente expérimentation. L'objectif est de démontrer que le traitement de l'air constitue une solution envisageable pour améliorer la qualité de l'air dans le métro. Le protocole d’expérimentation retenu et validé par l’ADEME doit notamment permettre de s’affranchir de nombreux paramètres agissant sur la qualité de l’air afin d’étudier la dynamique du système et d’analyser son efficacité.
La qualité de l'air dans le métro : une préoccupation majeure pour toutes les métropoles
Depuis 2007, la MEL surveille régulièrement la qualité de l'air du métro avec plusieurs campagnes menées par Atmo Hauts-de-France et l'exploitant ilévia. Bien que la pollution soit présente, comme dans tous les réseaux ferroviaires souterrains, le métro lillois présente des atouts : des rames sur pneus produisant moins de particules de fer et des façades de quai réduisant la propagation des poussières depuis le tunnel vers les quais.
Une expérimentation soutenue financièrement par l’ADEME
Cette expérimentation est réalisée dans le cadre de l'appel à projets AACT-AIR 2024 soutenu par l'ADEME, destiné à aider financièrement les collectivités territoriales dans la réalisation d'études visant à améliorer la qualité de l'air (extérieur et intérieur).
