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- L’eau, une priorité

La Journée mondiale de l'eau 2025 du 22 mars a pour thème « La préservation des glaciers ». Bien sûr, la MEL n’a pas de glacier sur son territoire. Elle dispose en revanche d’un arsenal concret, qu’elle déploie pour économiser massivement l’eau. Démonstration.
Un contrat économe en eau
Dans un contexte de ressources en eau limitées et fragilisées par la sécheresse, la MEL a renouvelé la concession du service public de distribution de l’eau à la société Veolia pour dix ans, à compter du 1er janvier 2024. Ce contrat, qui nécessitera plus de 60 M€ d’investissements, concernera 66 communes, mais tous les Métropolitains bénéficieront d’un niveau de service équivalent, avec un prix de l’eau qui restera maîtrisé.
L’offre de Veolia est très ambitieuse en matière de sobriété hydrique, puisqu’elle s’engage sur 65 millions de m³ d’économies d’ici à 2033, en s’appuyant notamment sur des dispositifs technologiques de pointe.

Déploiement du télérelevé des compteurs
Couplés à la distribution de kits hydroéconomes* aux particuliers, 350 000 dispositifs dits télérelevé seront installés d’ici 2027 chez tous les abonnés, pour économiser l’eau à grande échelle. 60 000 dispositifs ont déjà été installés depuis fin 2024.
Le télérelevé permet de mieux gérer sa consommation d’eau et de réaliser des économies significatives, en suivant précisément sa consommation via une application mobile et sur le site d’iléo. Des alertes sont également envoyées aux abonnés en cas de suspicion de fuite, ce qui leur permet d’intervenir rapidement et de réduire sensiblement leur facture d’eau. Dans les premières communes où le télérelevé est déployé, près de 70 % des compteurs sont déjà équipés, avec des retours positifs des utilisateurs. Côté fuites détectées, les alertes ont déjà permis d’économiser plus de 5 000 m3, soit l’équivalent du contenu de deux piscines olympiques.
Ces modules sans fil, installés gratuitement sur les compteurs, transmettent les données via un réseau fiable et sécurisé qui utilise des ondes hertziennes, similaires à celles de la radio. Le déploiement est réalisé selon un planning prévisionnel visant à sécuriser au plus vite des gains d’économies d’eau, afin de préserver le plus efficacement la ressource en eau.
L’installation a peu d’incidences pour les abonnés : les interventions ont lieu sur rendez-vous, et la procédure dure de 5 à 15 minutes, selon les difficultés d’accès au compteur rencontrées. Iléo assure ce déploiement dans 66 communes du territoire, Noréade dans les 29 autres. Investissement pour le télérelevé (dans la métropole) : 17 M€ HT
* La distribution de 550 000 kits hydroéconomes est également lancée afin de mobiliser tous les usagers pour réduire leur consommation au travers de gestes simples. Cette opération est subventionnée par l’Agence de l’eau Artois-Picardie.
Installation de capteurs et de sondes pour la détection de fuites sous les voiries
3 500 capteurs et sondes acoustiques de haute technologie sont déjà installés dans le réseau, notamment sous les trottoirs et les chaussées. 220 fuites ont ainsi pu être détectées et réparées rapidement grâce à ces pré-localisateurs. À terme, 5 000 dispositifs seront posés pour surveiller les 4 000 km de canalisations de ce réseau souterrain complexe et soumis à de nombreuses contraintes, comme les phénomènes de gel et de dégel. L’objectif est d’économiser 2 millions de m3 d’eau potable par an.
Contrats de sobriété pour les bailleurs, entreprises et collectivités
En 2024, 120 contrats de sobriété hydrique ont déjà été signés avec des grands consommateurs, comme les entreprises et les collectivités, afin de les aider à réduire leur consommation de 15 %.
Des mesures sociales
Le contrat avec Véolia prévoit également de consacrer chaque année plus de 1,1 million d’euros au volet social avec la tarification sociale, les chèques eau et le Fonds de Solidarité Logement. Un bouclier tarifaire pour les usagers fragiles, en partenariat avec la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) et la MSA (sécurité sociale agricole), sera également mis en place.
Enfin, un service de plombiers solidaires interviendra au domicile des usagers précaires pour des petites réparations.
Tous les conseils pour économiser l’eau
Davantage de nature et d’eau
Pour adapter le territoire métropolitain au changement climatique et contribuer à le réduire, la MEL a adopté en avril 2024 une stratégie Nature et Eau. Ce plan d’action promet également de travailler à la protection de la biodiversité et à l’amélioration du cadre de vie et de la santé des Métropolitains.
Les élus ont choisi d’y inclure une compétence métropolitaine majeure, l’eau, qui est indispensable à la santé des écosystèmes, et donc au maintien et au développement de la biodiversité, ainsi qu’au bien-être des habitants. Cette politique s’appuiera sur une cartographie précise des milieux naturels afin de déterminer des priorités d’action, et de mettre en œuvre des « solutions fondées sur la nature ».
Quel est l’objectif ? Lutter contre les sécheresses, les inondations et l'effet d'îlot de chaleur urbain. Et faire en sorte de progresser vers la neutralité « carbone ».

Un exemple concret : la lutte contre les ruissellements ruraux
Une attention particulière est portée par la Métropole aux conséquences des orages violents et des épisodes de ruissellement ruraux qui frappent de plus en plus fréquemment le territoire métropolitain. Ces derniers, issus de terrains agricoles ou naturels, provoquent des coulées de boues qui inondent des bâtiments, dégradent les réseaux d’assainissement et la qualité agronomique des sols, et altèrent les cours d’eau.
Pour répondre à ces enjeux, la MEL accompagne les communes via un fonds de concours* destiné à financer, à hauteur de 50 % des dépenses engagées par ces dernières, la mise en œuvre d’ouvrages curatifs tels que des bassins de tamponnement.
*Ce soutien est conditionné à plusieurs critères d’éligibilité : la survenue récente d’inondations, des incidences sur les réseaux ou les cours d’eau gérés par la MEL, plusieurs bâtis touchés, la mise en œuvre effective de dispositifs préventifs (haies par exemple) et une origine des ruissellements impliquant plusieurs communes.
Ce fonds mobilisable sur la période 2025-2029 est doté d’une enveloppe de 2,5 M€.
Mais aussi
Assainissement
La station d’épuration (STEP) de Wattrelos, qui traite les eaux usées de quinze communes de la MEL et d’une partie de la ville de Mouscron en Belgique, va faire l’objet d’un important chantier de modernisation pour devenir la première station à énergie positive. Les travaux, confiés au groupement Saur, débuteront au deuxième semestre 2025. L’objectif : augmenter de 20 % sa capacité de traitement, et créer une file spécifique de traitement des eaux pluviales. Pour capter ces pollutions, un bassin permettra de stocker 30 000 m3 d’eaux usées lors des fortes précipitations pour pouvoir ensuite les restituer en vue de les traiter. L’équipement sera également exemplaire en matière énergétique, puisqu’il produira plus d’énergie qu’il n’en consommera. La station sera particulièrement économe en énergie et elle en produira. En effet, l’installation de 6 000 m2 de panneaux photovoltaïques et la mise en œuvre de turbines hydroélectriques sur la chute des eaux traitées permettront de couvrir plus de 10 % de ses besoins en électricité. Au-delà de l’autoconsommation, ses besoins seront pourvus à 100 % par un contrat labellisé « énergie verte ». En matière de chaleur, là aussi une attention particulière a été portée à l’efficacité des équipements. Les récupérations de chaleur sur les équipements et sur les eaux traitées permettront de couvrir l’ensemble des besoins en chaleur de la nouvelle station. De plus, la valorisation énergétique optimale des boues issues de l’épuration des eaux usées produira du biométhane correspondant à la consommation d’une ville de 2 800 habitants. Par ailleurs, le potentiel énergétique des boues séchées représentera l’énergie correspondant au chauffage de 1 500 logements. Coût de l’opération : 200 M€ d’investissement et 93 M€ au titre de l’exploitation de la station pendant 13 ans.

© Into perspective
Gardiennes de l'eau / préservation de la nappe
À Sainghin-en-Weppes, commune Gardienne de l’eau, plus question de pratiquer d’extension urbaine : la construction de la nouvelle école maternelle, sur le site de l’ancienne école Allende rue de l’Abbé-Deligny, permet de « désimperméabiliser » ses sols en passant de 3 930 m² à 1 430 m². Les eaux de pluies seront infiltrées directement dans le sol poreux de la cour de récréation. Les eaux de toitures seront quant à elles utilisées pour l’arrosage, et un bassin de 180 m3 est créé dans un parc de deux hectares, conçu dans le cadre du projet, qui infiltrera l’ensemble des eaux pluviales. L’école, qui regroupera désormais l’ensemble des élèves de maternelle de la commune (7 classes, 2 dortoirs et une salle de sport), résulte de la fusion de quatre sites existants (ancienne école Allende, école du centre, salle polyvalente et salles de danse), ce qui réduit à la fois l’emprise au sol et la consommation énergétique. Conçue en bois local et en briques régionales, l’école accueillera sur sa toiture 300 m2 de panneaux solaires. La nature des travaux et les matériaux choisis pour les bâtiments, et la mise en œuvre de systèmes de production d’énergies renouvelables (chaudière biomasse pour le chauffage, centrale solaire photovoltaïque en autoconsommation collective) en font également un projet exemplaire en matière de maîtrise des dépenses énergétiques, d’écologie et d’économie circulaire locale. Le projet, d’un montant de 8,5 M€, est cofinancé par la MEL à hauteur de 803 000 € au titre du fonds de concours « école » (dont bonification bas carbone de 76 000 €), et de 391 000 € au titre du fonds de concours « transition énergétique et bas carbone ».
Aménagement (durable)
Le Blanc-Riez, à Wattignies, va progressivement se transformer en un quartier « parc ». 5 000 Wattignisiens, soit un tiers des habitants de la ville, vivent dans ce secteur situé aux abords de la plaine agricole et d’Eurasanté. La requalification de ce quartier NPRU*, qui bénéficiera du futur tramway, représente un enjeu majeur pour la commune et pour la Métropole, à qui la ville a délégué l’ensemble du programme d’aménagement des espaces publics. Ce vaste projet, qui va s’étaler sur une dizaine d’années, prévoit d’importants travaux sur les équipements publics, notamment la réhabilitation du groupe scolaire Bracke-Desrousseaux et la reconstruction de la salle de sport Roland-Garros. Le centre commercial sera démoli, et une nouvelle polarité commerciale verra le jour. Côté logement : 80 logements ont déjà été démolis, 170 seront construits, 1 054 réhabilités, et un important travail d’accompagnement est prévu pour l’habitat privé dégradé. Les douze hectares d’espaces publics seront requalifiés, avec une attention particulière portée à la protection de la nappe. Une gestion durable des eaux pluviales sera mise en place, intégrant des solutions comme la « désimperméabilisation » et des techniques alternatives. Un effort de végétalisation viendra enrichir tout le quartier, avec notamment le réaménagement de la rue Flemming, repensée pour offrir un cadre de vie plus apaisé et agréable.
*Le nouveau programme national de renouvellement urbain propose une nouvelle approche de l'aménagement des territoires.
Ville durable
Les projets de la Métropole pour transformer durablement le territoire sont nombreux. Innovants, ils répondent bien sûr à des enjeux économiques, mais ils ont également la particularité d’accorder une place prépondérante aux enjeux environnementaux. Ainsi des chantiers de rénovation des rues Pierre-Mauroy et du Molinel à Lille où des espaces de circulation pour les cyclistes et les piétons ont été créés. Et où l’on voit aussi fleurir des espaces verts pour lutter contre les îlots de chaleur urbains, et pour favoriser la perméabilité des sols, comme la place Roger-Salengro, au pied de l’hôtel de ville, transformée en parc urbain.
À Tourcoing, le quai du Havre s’est métamorphosé : sa piétonisation l’a transformé en promenade le long du canal, et a apaisé le trafic de ces lieux qui se trouvent à proximité d’un lycée et d’une clinique. Un peu moins de bruit de circulation fait du bien. La chaussée et les trottoirs ont été complétement réaménagés, et l’espace public est passé largement au vert : 110 arbres, 1 570 m² de végétation basse sur les quais et 350 m² d'espaces engazonnés font du site une véritable coulée verte en direction de la place de la Victoire. Ce lieu de vie, où s’épanouit notamment une placette arborée au pied des commerces et des appartements du nouveau bâtiment Equinox, est le lieu idéal accueillir des terrasses et des événements festifs. Les cyclistes y trouvent également leur compte, grâce à une bande cyclable rue Charles-Wattinne et un tourne-à-droite vers la rue Victor-Hugo.
Tourcoing, c’est aussi le boulevard Gambetta, qui constitue l’une des principales entrées de la ville depuis la voie rapide urbaine vers la place de la Victoire. L’important chantier qui s’y est déroulé a permis d’y créer des espaces mieux partagés, des pistes cyclables sécurisées et de rénover la chaussée et les trottoirs. Mais aussi de reconstruire des collecteurs d’assainissement, de renouveler le réseau d’eau potable ou encore de végétaliser la voie : plantation de 246 arbres (contres 178 existants) et d’une végétation basse de 3 950 m2 (contre 640 m2 existants).

Trame verte et bleue
L’eau et les espaces verts sont essentiels au cadre de vie et à la santé. Pour s’adapter au changement climatique et lutter contre les ilots de chaleur, protéger la biodiversité et améliorer le quotidien des Métropolitains, la Métropole s’attache à créer des espaces de nature, valoriser les voies d’eau et généraliser des aménagements « durables ». Végétalisation des espaces publics, renaturation des voies d’eau, des berges, des grands boulevards et des friches industrielles.
Le parc de la Gîte, à Santes, en est un bon exemple : un important chantier a été mené au deuxième semestre 2023 pour recréer une zone de marais et favoriser la biodiversité dans cet espace naturel de 110 hectares situé au cœur du parc de la Deûle. Le terrassement de 7 500 m3 de terres, exportées sur un champ agricole à proximité, a permis la remise en eau d’une prairie de 1,4 hectares dans ce territoire « Gardiennes de l’eau » (29 communes engagées pour protéger la ressource en eau du sud de la métropole).
Autre projet exemplaire du territoire « Gardiennes de l’eau », le chantier de la voie verte des captages : 5 km pour se rendre à pied, à vélo ou encore à cheval, au parc Mosaïc à Houplin-Ancoisne, depuis le parc de la Ramie à Seclin. De quoi, grâce à ce nouvel itinéraire, respirer mais aussi profiter de la nature et de la campagne environnante, et de magnifiques aménagements paysagers, La voie verte borde dix points de captage d’eau de la métropole.
Débuté à l’été 2022, le chantier colossal de « renaturation » de la Branche de Croix, située sur les communes de Croix, Wasquehal et Villeneuve-d’Ascq, est terminé. Ce canal était inutilisé depuis plusieurs décennies après le départ des activités industrielles du secteur. La dégradation des lieux était incompatible avec les objectifs de restauration de la trame verte et bleue métropolitaine, de développement urbain, d’attractivité économique et d’amélioration du cadre de vie de la population. Pour y remédier, la MEL a mené d’importants travaux de réhabilitation du site afin de laisser place à un parc naturel urbain, véritable poumon de verdure aux milieux écologiques variés et parcouru par une voie verte qui relie le centre de Wasquehal à la Maillerie, à Villeneuve d’Ascq, en passant par le centre de Croix. Un véritable lien « eau et nature » entre ces trois communes.
Quelques chiffres : 151 ha d’espaces naturels 30 km de voies vertes créés entre 2021 et 2026
Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI)
À Don, Sainghin-en-Weppes et Bauvin, une friche polluée est progressivement transformée en espace naturel : le futur parc de la Tortue. La mutation complète de ce site au cœur des communes Gardiennes de l’eau se fait au bénéfice de la nature et de l’eau. Cet espace de près de 45 hectares, situé à l’extrémité du sud-ouest du parc de la Deûle, au bord du canal de la Deûle, a d’abord fait l’objet d’importants travaux de dépollution pour la protection de la nappe phréatique de la Craie, et sera « renaturé » pour devenir un nouvel espace naturel métropolitain. Communément appelé « site de la Blanchisserie », il regroupe la friche industrielle de l’ancienne blanchisserie TIN (Don/Sainghin-en-Weppes) ainsi que plusieurs milieux naturels voisins : le marais d’Annœullin, le bois des Quatre Amis et le bois de Déseur (Don). Imaginé autour de cinq grandes thématiques (biodiversité, eau, mémoire, bois et énergie renouvelable), le parc de la Tortue entend harmoniser le patrimoine, le paysage, l’environnement, et restaurer les zones humides ainsi que les fonctions hydrauliques du site. Comment ? En maintenant et en renforçant la diversité de la végétation et du réseau hydraulique, en créant des zones sanctuaires pour préserver le milieu naturel, mais aussi en mettant en valeur le paysage. Le tout en valorisant les matériaux présents sur le site, selon la vieille méthode du « faire avec le déjà là » ! Les travaux devraient débuter en 2026.
Estimation du coût de l’opération : 1,6 M€ (dépollution) + 4 M€ (travaux d’aménagement) – 49,7 % des travaux de dépollution ont été financés par l’ADEME, l’État et l’agence de l’eau Artois-Picardie.
Des agriculteurs engagés dans une gestion durable de l’eau
Pour Maxime Hayart, agriculteur à Wavrin, l’objectif est de produire tout en préservant la quantité et la qualité de l’eau. « Ce qui me motive à améliorer mes modes de production ? C’est d’être fier de faire bien les choses. C’est aussi une démarche personnelle pour contribuer à casser la mauvaise image de l’agriculteur-pollueur, pour faire en sorte de participer à ce basculement d’image », explique cet exploitant à Wavrin depuis 1994. Une entreprise familiale typique de la métropole, puisqu’elle produit surtout de la pomme de terre (4 000 tonnes/an) et de la betterave sucrière (500 tonnes/an). « Nous faisons aussi du blé, du maïs-grain et de l’endive ». Cette exploitation d’environ 80 hectares, créée en 1906 par son grand-père, a bien évolué depuis le début du 20e siècle. Labellisée Haute Valeur Environnementale* depuis deux ans dans le cadre d’une démarche collective soutenue par la MEL, elle est aussi depuis peu une ferme « bas carbone** ». Ce qui signifie que cette entreprise moderne agit positivement sur le côté qualitatif et quantitatif en ce qui concerne la gestion de l’eau. Explications : la diminution de l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques permet à l’eau de pluie qui s’infiltre dans la nappe phréatique via ses champs d’être de meilleure qualité. Par ailleurs, pour obtenir le label « bas carbone », l’agriculteur s’engage à moins labourer ses terres et à procéder à leur couverture (faire en sorte que les sols ne soient jamais nus). Résultat : la structuration et la vie du sol s’améliorent, et celui-ci emmagasine mieux l’eau de pluie, qui peut ensuite s’infiltrer dans la nappe phréatique plutôt que d’être évacuée dans les cours d’eau et la Deûle. C’est donc plus d’eau de meilleure qualité qui rejoint la nappe, pour améliorer notre bien commun.
* La certification HVE est une démarche de reconnaissance de la performance environnementale des exploitations agricoles, attribuée pour un an sur la base de 24 critères répartis dans 4 catégories : biodiversité, phytosanitaires, fertilisation et irrigation. (15 exploitations sont labellisées (pour harmonisation) dans la MEL, dont 4 dans les communes Gardiennes de l’eau)
**Le label « bas carbone » certifie des projets de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et de séquestration de carbone, notamment dans le secteur de l’agriculture, et ce conformément à une méthode nationale scientifiquement approuvée.
Journée mondiale de l’eau - Événements
Vendredi 21 et samedi 22 mars, dans la métropole
Plongez dans un week-end dédié à l'eau dans la métropole lilloise ! Les 21 et 22 mars, Emmerin célèbre cette ressource précieuse avec musique, cinéma et discussions enrichissantes. Le 22 mars, à Marcq-en-Barœul, une exposition interactive vous invite à découvrir le cycle de l'eau à travers jeux, maquettes et escape game. Deux rendez-vous incontournables pour sensibiliser petits et grands à la préservation de notre or bleu.
> En savoir plus sur la journée mondiale de l'eau à Emmerin
> En savoir plus sur la journée mondiale de l'eau à Marcq-en-Baroeul