Le textile se trie aussi

Trop usé pour être porté ? Pas pour être recyclé ou réemployé ! Signée en avril dernier, une convention entre la MEL et l’entreprise solidaire Le Relais* prévoit le déploiement de ces 200 nouveaux PAV. Ils viendront s’ajouter aux 60 bornes et 13 déchèteries déjà équipées. 

Grâce à ce réseau élargi, les Métropolitains auront dorénavant accès à des solutions de proximité pour déposer vêtements démodés, linge de maison défraîchi et autres chaussures fatiguées (à emballer dans des sacs en plastique fermés de moins de 30 litres). 

Les bornes seront équipées de systèmes antiintrusion, de dispositifs de gestion des débordements et de QR codes pour signaler les anomalies.

*Entreprise d’insertion depuis plus de 40 ans, Le Relais emploie des personnes en situation de précarité à travers des activités de tri, de réutilisation et de recyclage textile. Chaque dépôt ou achat dans les circuits du Relais contribue donc directement à une économie circulaire, sociale et solidaire.

Recycler pour mieux réemployer

Le tri et la valorisation des textiles seront assurés par Le Relais, en lien avec Re-fashion (écoorganisme de la filière textile d'habillement, linge de maison et chaussures). 

Les vêtements en bon état seront revendus dans les boutiques solidaires Ding Fring, déjà présentes dans plusieurs communes de la métropole. Ces magasins proposent des vêtements de qualité à petit prix, tout en soutenant l’emploi local.

Zéro coût pour les communes

Le déploiement des PAV est intégralement financé par Le Relais et Re-fashion. Ni la MEL ni les communes n’ont à supporter de frais. Une douzaine de villes ont déjà adhéré à la démarche, basée sur le volontariat.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme Local de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés (PLPDMA) 2023-2029, qui vise une réduction de 50 kg de déchets par an et par habitant d’ici 2030.

Image d'entête ©Arnaud Bouissi - Terra