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Dans le cadre de l’exercice de sa compétence GEMAPI (Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations) et du plan de reconquête des cours d’eau, la MEL mène un projet ambitieux de renaturation du bassin versant de la Tortue, qui s’étend sur 17 communes métropolitaines.
Ce projet vise à mieux maîtriser les inondations locales tout en améliorant la qualité des cours d'eau, afin d’offrir cadre de vie préservé et des usages adaptés aux attentes des habitants.
Une concertation citoyenne pour imaginer les usages de demain
Pour construire ce projet en phase avec les attentes du territoire, la MEL vous invite à participer à une enquête en ligne pour partager vos idées sur les usages des bords des rivières et l’aménagement des espaces alentours. Cette concertation est essentielle pour co-construire un projet respectueux de l’environnement et des besoins des habitants.
Participez dès maintenant à l'enquête en ligne !
Période de participation : Du 17 février au 24 mars 2025
Pour plus de détails sur la concertation et pour participer, rendez-vous sur le site dédié à la concertation ici.
Vous avez peut-être déjà entendu parler du futur parc de la Tortue ?
La renaturation d’un espace pollué
La mutation complète de ce site au coeur des communes Gardiennes de l’eau se fait au bénéfice de la nature et de l’eau. Cet espace de près de 45 hectares, situé à l’extrémité du sud-ouest du parc de la Deûle, au bord du canal de la Deûle, a d’abord fait l’objet d’importants travaux de dépollution pour la protection de la nappe phréatique de la Craie, et sera « renaturé » pour devenir un nouvel espace naturel métropolitain. Communément appelé « site de la Blanchisserie », il regroupe la friche industrielle de l’ancienne blanchisserie TIN (Don/Sainghin-en-Weppes) ainsi que plusieurs milieux naturels voisins : le marais d’Annoeullin, le bois des Quatre Amis et le bois de Déseur (Don). Imaginé autour de cinq grandes thématiques (biodiversité, eau, mémoire, bois et énergie renouvelable), le parc de la Tortue entend harmoniser le patrimoine, le paysage, l’environnement, et restaurer les zones humides ainsi que les fonctions hydrauliques du site.
Comment ?
En maintenant et en renforçant la diversité de la végétation et du réseau hydraulique, en créant des zones sanctuaires pour préserver le milieu naturel, mais aussi en mettant en valeur le paysage. Le tout en valorisant les matériaux présents sur le site, selon la vieille méthode du « faire avec le déjà là » ! Les travaux devraient débuter en 2026.
En chiffres :
- 45 hectares de friche transformés en espace naturel
- Estimation du coût de l’opération : 1,6 M€ (dépollution) + 4 M€ (travaux d’aménagement)
- 49,7 % des travaux de dépollution ont été financés par l’Ademe, l’État et l’agence de l’eau Artois-Picardie
