La Métropole s’engage auprès des agriculteurs 

L’agriculture constitue un atout majeur pour le territoire métropolitain par sa fonction nourricière, son importance économique, son rôle structurant pour la préservation des paysages et des ressources naturelles. En 2020, la Métropole comptait 757 entreprises agricoles englobant 1 772 emplois équivalents Temps Plein et générant un potentiel de production de 154 millions d’euros.

Engagée depuis 2010 dans un partenariat étroit avec la Chambre d’Agriculture du Nord-Pas de Calais, la Métropole Européenne de Lille a mis en place une gouvernance dédiée à l’Espace Rural et à l’économie agricole. Cette collaboration fixe les ambitions, les enjeux partagés et les axes prioritaires de travail portés par la MEL afin de répondre au mieux aux attentes et besoins du monde agricole. Il s’agit également de remonter les difficultés rencontrées par les agriculteurs sur le terrain et d’apporter collectivement des solutions.

Aujourd’hui, les élus de la Métropole Européenne de Lille accordent un soutien financier direct aux agriculteurs, facilitant la diversification des exploitations et l’adaptation aux changements climatiques tout en répondant aux objectifs poursuivis par plusieurs politiques publiques et dispositifs portés par la Métropole : le Plan Climat, le Projet Stratégique de Transformation Économique, la feuille de route sur l'Économie Sociale et Solidaire (ESS) et le Projet Alimentaire Territorial.

Une aide financière de 114 000 € répartie entre 7 associations :

• 6 000 € à L'association « A Pro Bio » cherche à structurer les filières biologiques, notamment autour de la consommation locale de protéines végétales en accompagnant la restauration collective à végétaliser ses menus notamment dans les cantines scolaires.
• 6 000 € à l’association ARCADE qui œuvre à développer l’entraide entre pairs agriculteurs en cas de difficultés financières, juridiques, contractuelles et d’accès aux droits. L'objectif est de maintenir l’activité économique des exploitations agricoles et, par voie de conséquence, de nombreux emplois directs et indirects sur le territoire.
• 15 000 € au Centres d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural (CIVAM) des Hauts-de-France regroupant des agriculteurs et ruraux travaillant à la transition agro-écologique pour une agriculture plus économe et autonome, une alimentation relocalisée au cœur du territoire métropolitain.
• 15 000 € à l'Association d’Eco-phyt’ (composée majoritairement d'agriculteurs) qui souhaite développer un projet autour de la transition bas carbone et du label bas carbone, notamment dans les grandes cultures. Eco-phyt’ s’inscrit en cohérence avec la Stratégie Agricole et Alimentaire et le Plan Climat qui vise notamment à réduire globalement l’impact climatique du secteur agricole ainsi qu’à accroître la capacité des terres agricoles à séquestrer du carbone (puits de carbone).
• 20 000 € pour l’association « À Petits Pas » dont la couveuse d’entreprises appelée "Chrysalide" vise à accompagner des porteurs de projet en favorisant les conditions de création d'exploitations viables et vivables ce qu'encourage la Métropole dans le cadre de sa politique agricole et alimentaire.
• 20 000 € au réseau des Associations pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne (AMAP) Hauts-de-France qui permet aux producteurs de couvrir leurs frais et de bénéficier d’un revenu décent et participe ainsi au maintien d’une agriculture de proximité économiquement solide, qui sécurise des exploitants agricoles sur la totalité de leur production et pérennise leur activité économique sur le territoire métropolitain.
• 25 000 € à l'association Les Planteurs Volontaires et l'association Lys Deûle Environnement qui ont pour objectif de participer au reboisement du territoire sur le mode participatif. Cette initiative d’agroforesterie permet, via la participation citoyenne, des agriculteurs et des villes concernées, l’appropriation des projets et du territoire par le plus grand nombre.

Accompagner, répondre aux attentes, innover

En plus de ces soutiens, la MEL se distingue par la préservation du foncier agricole, avec un Plan Local d'Urbanisme (PLU2) qui maintient un équilibre harmonieux entre les zones urbaines et agricoles. Le futur PLU3, prévu pour être approuvé d'ici juin 2024, consacre 46% du territoire à des zones agricoles, renforçant la protection des espaces dédiés à l'agriculture.

La Métropole explore également de nouvelles pistes pour accompagner les agriculteurs dans des projets d'implantation et de transformation, face aux enjeux du changement climatique. La MEL favorise ainsi l'innovation en mettant à disposition des agriculteurs des outils novateurs et en soutenant des projets tels qu'Euralimentaire, le site d’excellence de la MEL dédié aux produits frais et à l'innovation agricole.

En aval de la production, avec des Appels à Manifestation d’Intérêt, la Métropole soutient divers projets, de l'innovation alimentaire à la mise en réseau des acteurs de la légumerie métropolitaine, démontrant son engagement à promouvoir une agriculture durable et équilibrée pour son territoire.

Ce partenariat dynamique entre la MEL et les acteurs agricoles témoigne d'une vision à long terme pour la prospérité de l'agriculture locale et de la préservation des ressources naturelles, consolidant ainsi le rôle essentiel de l'agriculture dans la Métropole Européenne de Lille.

Damien Castelain, Président de la MEL, souligne : « En cette période où l'importance de nos agriculteurs pour notre territoire et notre alimentation est plus évidente que jamais, la Métropole tiens à exprimer tout son soutien. Face aux défis tels que le changement climatique, ou encore la concurrence inégale vécus par les agriculteurs, nous travaillons ensemble à préserver la souveraineté de notre patrimoine agricole pour un avenir durable, valorisant nos terroirs et promouvant une alimentation saine. L’agriculture est un atout majeur de notre territoire, la MEL solidaire, s’engage auprès d’eux. Par ailleurs, je suis heureux de la motion présentée par mon groupe qui propose d’agir au niveau national et européen pour permettre aux agriculteurs du territoire de vivre décemment et durablement de leur métier, au bénéfice de la souveraineté et la sécurité alimentaire. »